*encore en recherche d'avatar
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Nom : Catheline Moissac
Age/date de naissance : 15 septembre 1825 (48 ans)
Profession :Mécanicienne et inventeuse de machines (le plus souvent liées à la magie).
Description physique et signes particuliers : (100 mots minimum)
Cathy est une femme entre deux âges, de taille et de constitution moyennes. Elle a déjà les cheveux blancs, souvent coiffés en bandeau, et porte en général un chapeau quand elle sort. Mais ses traits sont restés assez jeunes, avec peu de rides excepté au coin des yeux.
Elle est généralement vêtue de façon pratique : robe sans tournure (elle n'a plus l'âge de se casser de dos pour essayer de suivre la mode, franchement, elle est au-dessus de ça) et veste chaude. Ceci dit, elle a toujours les poches pleines de ficelle, ciseaux, loupe, et autres outils utiles - on ne sait jamais - ainsi qu'un sac en bandoulière dont elle ne se départit jamais. De l'extérieur, elle a l'air d'une baroudeuse qui se donne des allures de dame respectable comme elle peut.
Caractère : (100 mots minimum)
Vous voyez l'inventeuse farfelue, échevelée et à moitié folle ?
Bon. C'est pas du tout elle.
Non, de l'extérieur, le caractère de Cathy semble assez calme. Le plus souvent, elle a l'air intéressé du passant qui flâne, toujours à la recherche d'un inné ou d'un possédé qui aurait besoin de ses services. Elle peut pourtant sembler réservée et discrète comme une dame bien comme il faut. Quelques fois, elle peut devenir dure et intransigeante - généralement lorsqu'elle est en présence d'une magie incontrôlée, ce qui la met mal à l'aise et ne lui plait pas du tout (c'est dangereux, ces choses-là, vous savez). Avec Rose en revanche, elle se montre protectrice et affectueuse.
En réalité, le fond de sa personnalité est d'être profondément méfiante. Elle vient d'arriver à Paris et ne sait pas à qui se fier, d'autant qu'elle se sent la responsabilité de protéger Rose. Plus largement, elle est extrêmement méfiante envers la magie, qu'elle considère comme responsable de la disparition de son époux. Elle est persuadée qu'il est impératif de la contrôler, avec le seul outil que l'homme ait à sa disposition : son intelligence et ses machines.
Si vous lui parlez de quelque chose lié à l'explosion du tunnel sous la Manche, il y a fort à parier que vous gagnerez son attention et même son obstination à poser toute sorte de questions plus ou moins pertinentes (c'est qu'elle en a imaginé, des explications).
Équipement :Son sac en bandoulière contient toujours tout un tas de trucs et de machins divers pour construire et rafistoler des machines, ainsi qu'un petit calepin avec un crayon pour noter les schémas qui lui viennent à l'esprit. En gros, la McGyver de 1873, c'est elle.
Capacités spéciales :Elle conçoit des machines et sait les fabriquer et les rafistoler.
Elle soupçonne posséder elle-même un léger pouvoir de technologue, vu son aptitude à faire fonctionner ces machines en adéquation avec la magie, mais ça ne lui plait pas trop et elle préfère ne pas l'exploiter.
Liens avec d'autres personnages :Elle a recueilli sa nièce, Rose Beauvoix.
Histoire : (200 mots minimum)
Née dans le sud de la France bien avant l'arrivée de la magie, Catheline vient de la classe moyenne. Ses parents ont veillé à ce qu'elle ait une éducation suffisante pour pouvoir se débrouiller dans la vie. A ses vingt ans, Catheline a épousé Henri Moissac, un contre-maître. Ils montent à Paris pour trouver du travail, et à peine s'y sont-ils établis que la révolution éclate. Portés par les idées d'égalité et de justice sociale, ils adhèrent vite au mouvement ; Catheline commence à manifester ses talents pour l'invention et le bricolage en mettant au point des systèmes pour édifier et fortifier des barricades, et des machineries pour cacher des révoltés pourchassés par la garde nationale.
Dans les années qui suivent, malgré les errances politique du régime, le couple Moissac et leurs deux enfants, Eléonore et Louis, parviennent à vivre heureux. Profitant de l'émancipation des femmes, Catheline réussit à s'implanter dans le milieu de l'ingénierie, même si elle s'implique assez peu dans son travail, préférant profiter de la possibilité de voir grandir ses enfants et de se maintenir au courant de l'actualité pour en apprendre plus sur cette époque passionnante qu'il lui est donné de vivre [hrp mode historienne on /hrp]. Mais les temps sont durs pour la petite classe moyenne issue des milieux ouvriers, auxquels Henri appartient encore.
En 1860, il trouve un travail de contre-maître dans l'entreprise de l'industriel orchestrant la construction du tunnel sous la Manche. La famille s'installe dans le Nord pour suivre Henri.
C'est là qu'a lieu le drame : l'explosion du tunnel. Henri était sur le chantier. Il est porté disparu, son corps n'est jamais retrouvé.
A partir de là, les choses changent.
Catheline se met à nourrir une méfiance profonde envers la magie, qu'elle considère comme responsable de la disparition d'Henri. Ne sachant d'abord s'il est mort ou s'il a été étrangement affecté par les particules de magie, elle passe deux ans à le rechercher et à tenter de comprendre ce qui lui est arrivé - mais en vain.
Ces années épuisent les maigres réserves que les Moissac avaient pu constituer. Le salaire de Catheline seule ne suffit pas à nourrir la famille. Elle se consacre alors à son travail et se spécialise, de façon à rentabiliser ses compétences tout en n'abandonnant pas son espoir d'élucider la disparition d'Henri. Désormais, elle sera inventeuse de machines liées à la magie. Refusant de travailler pour les gros groupes industriels qui ont mené à la catastrophe, elle s'établit à son compte et fabrique des mécanismes pour aider à contrôler les particules de magie. Technologue à sa façon, elle essaie d'adapter des machines à la magie : pour aider les mutants ou pour canaliser l'énergie, empêcher un pouvoir non maîtrisé de se développer, ou au contraire l'augmenter, ou encore simplement aider un Inné dont le pouvoir n'est pas pratique. Elle est ainsi particulièrement fière des bottines à ressort inventées pour un pauvre bougre dont le pouvoir était de planer - mais pas de décoller. Grâce à elles, il n'a pas besoin de se jeter d'un toit pour activer son pouvoir. Cela l'amène à chercher les innés et les possédés pour leur offrir ses services
En 1869, son aînée Eléonore part comme exploratrice en Afrique. En 1871, c'est le tour du cadet, Louis, de s'en aller pour l'Italie en pleine réunification offrir ses talents de jeune médecin.
Catheline se retrouve seule jusqu'à ce que sa soeur Marie décède, laissant une fillette orpheline, Rose, dont le père est mort dans l'explosion de 1860, car lui aussi travaillait avec Henri. Catheline recueille alors sa nièce.
Elle décide alors de retourner à Paris, pour la première fois depuis toutes ces années, dans l'espoir d'offrir une vie plus stable à Rose et d'avoir l'occasion d'exercer son métier en côtoyant de nombreux magiciens, innés et possédés. Et puis, dans toute cette grande capitale, quelqu'un aura peut-être des informations sur ce qui a pu arriver à Henri...?
Avez-vous bien lu le règlement?Celui qui parle des règles de chasse du cormoran moucheté ?
*je sors*
(lu et approuvé [en anglais]. Malgré les fautes de frappe qui y restent
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